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Paulette, la Reine des paupiettes
28 mai 2014

La vie sexuelle chez les personnes handicapées mentales adultes

 
Film sur le sujet : "Gabrielle"

Gabrielle et Martin tombent fous amoureux l'un de l'autre. Mais leur entourage ne leur permet pas de vivre cet amour comme ils l'entendent car Gabrielle et Martin ne sont pas tout à fait comme les autres. Déterminés, ils devront affronter les préjugés pour espérer vivre une histoire d'amour qui n’a rien d’ordinaire.

 

* Pas de bras, pas de chocolat

 


Une vie sexuelle pour des personnes handicapées ?


          La vie sexuelle et affective n'est souvent pas tenue en compte par l'entouage de la personne adulte. En effet, elles sont considérées comme des enfants et non comme des adultes responsables et conscients de leurs actes, ce qui les frustre.et crée un complexe et/ou un manque.
Les personnes handicapées ont-elles droit à vivre une sexualité et une relation de couple ?

          Comme nous le savons*, la personne handicapée est une personne dont l'intelligence n'atteint pas sa majorité ; ce n'est pas pour cela que ces personnes ne peuvent pas avoir les mêmes besoins, les mêmes envies que des personnes ne possédant pas de handicap.
En effet, si l'on regarde la pyramide de Maslow, les besoins physiologiques sont la base de toute personne afin de vivre heureux.
Or, les besoins physiologiques sont les besoins de soif, de faim, de respiration, de sommeil et de sexualité.
De plus, souvent considérées comme des enfants, ces personnes n'ont pas nécessairement la chance d'avoir un entourage qui leur parle de sexualité ou de leur vie de couple, ce qui crée chez eux une frustration menant à un complexe et/ou un manque.
Finalement, notre société nous inculque que le mariage, la vie de famille, ... est le bonheur total. Lorsque ces personnes voient ça, elles ont aussi envie de vivre une histoire d'amour et beaucoup de choses les en empêche ; leur sexualité et vie affective n'est pas une question necessairement prise en compte. Lorsque je parle avec certains amis, ils me disent que "ces personnes n'ont pas le droit de faire l'amour ou de vivre une relation parce que c'est dégoutant " alors que, c'est quelque chose de fondamentalement important pour eux et pour leur bien-être, qui sommes-nous pour leur dire que ce qu'ils font n'est pas bien alors que nous le faisons aussi ? La seule différence étant un handicap.

          Au contraire, il est vrai que si nous laissons une vie sexuelle, il est possible d'un accident, comme une fille qui tombe enceinte et accouche. Si une personne déficiente a un enfant, il sera directement pris un charge et, cette personne peut être considérée par la société comme n'étant pas capable d'assumer, elle ne verra pas son enfant grandir. Ne tenons-nous pas des propos contracdictoires lorsqu'on leur laisse combler leurs besoins mais que nous ne les laissons pas élever leur enfant ? Comprendraient-ils même le fait que, d'une manière éthique, son enfant aura la même vie que lui et sera certainement aussi malheureux que lui ? Je ne pense pas.
De plus, n'y a-t-il pas de risques d'abus ? Une personne qui est fragile mentalement et possède une personnalité de suiveur, ne se laisserait-il pas influencer par d'autres personnes handicapées pour avoir une relation ?

          Je pense que ces personnes ont droit à une vie sexuelle et affective, mais, comme pour les personnes sans handicap, il doit y avoir de la prévention et une vigilence plus élévée pour des personnes plus fragiles. L'idéal est, puisque tout est complexe dans la vie de famille, d'en parler avec eux autour d'une table afin qu'ils puissent extérioriser et comprendre aussi pourquoi certaines choses sont possibles et d'autres pas; ce qui permettrait qu'il ait moins de complexe ou de frustration et surtout, un bien-être lié à ce besoin comblé.



*Note : Mais qu'est-ce que le handicap mental ?
La déficience mentale est définie de différentes manières selon les différentes organisations : 
Le C.I.H. (Classification Internationale des Handicaps) se base sur le QI de la personne, ainsi la déficience peut être mesurée, de légère à sévère.
Le Guide du barème se base sur la différence entre le « handicap physique », « la maladie mentale » et le « handicap mental ».
Les associations qui s’occupent de ce type de handicap définissent, généralement, la personne qui présente ce handicap comme une personne à part entière et singulière. 
L’Organisation Mondiale de la Santé définit la personne handicapée mentale comme une personne qui présente une incapacité à rencontrer les normes d’indépendance personnelle et de responsabilisation sociale attendue chez un individu à un âge donné et dans un groupe culturel spécifique.

La personne ayant une déficience mentale est donc quelqu’un dont l’intelligence n’atteint pas sa maturité et qui, socialement, ne peut assumer la responsabilité de ses actes, que ce soit dans un groupe ou dans la société.

La déficience mentale se définit de trois manières : légère, modérée ou sévère.

On parle de déficience mentale légère lorsque le QI est inférieur à 70, les personnes déficientes mentales modérées ont un QI inférieur à 55 et les déficients mentaux sévères à 44.

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Commentaires
B
Je pense qu'on ne peut faire de généralité vis à vis des personnes à déficience mentale et de leur sexualité.<br /> <br /> Il faut prendre au cas par cas.
Paulette, la Reine des paupiettes
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